Hôpital sans tabac

Alors que les statistiques de personnes fumeuses en Belgique se situent autour de 25% (fumeurs réguliers et occasionnels y compris), la prévalence du tabagisme en psychiatrie se situe entre 40 et 80% selon la pathologie (voire 90% pour certaines pathologies).

La nicotine est une substance «plurifonctionnelle», apportant à son consommateur à la fois plaisir, gestion de l’anxiété, gestion de la tristesse, gestion de la vigilance et de la concentration, gestion de la faim, gestion de la douleur. Chacune de ces dimensions interfère potentiellement avec des symptômes psychiatriques.

La clinique de Bonsecours, voulant être garant de la promotion de la santé et se sentant préoccupée par la lutte active et efficace contre le tabagisme, a décidé d’entreprendre un travail institutionnel.

La clinique a formé 2 tabacologues qui proposent, à tous les patients qui le souhaitent, un suivi personnalisé.

Un comité de prévention tabagique est né en 2020. Il a comme objectifs prioritaires de diminuer le tabagisme passif au sein de la clinique, de tenir compte de la consommation tabagique des patients, et d’accompagner au mieux, les personnes qui le souhaitent, à la diminution ou à l’arrêt du tabac.

En 2021, tout le personnel de la clinique a reçu une formation par le SEPT (Service d’Etude et de Prévention du Tabagisme) visant à les sensibiliser à la problématique du tabac et à recevoir les outils nécessaires pour guider et soutenir les patients dans leurs démarches.

Un environnement sain relève de la responsabilité de tous et nécessite la participation de chacun.